Thursday, September 12, 2013

La ville tentaculaire (1)


Quelques images de la Ville, dans sa nudité urbaine, sa simplicité d'agglomération infinie, sa jungle fourmillant de voitures sauvages (à ceci près que les conducteurs ont généralement le sens commun plus développé que ceux de Paris ou de Chicago), aux trottoirs vides, aux avenues et aux boulevards sans fin. Un enfer pour les touristes, un paradis pour les habitants.



Sepulveda boulevard, qui comprend, comme de nombreux boulevards à LA, plusieurs milliers de numéros. Avec sa série de motels, puisqu'on est à la sortie du freeway.



Les enseignes lumineuses, derniers spectres qui hantent la ville une fois la nuit tombée. 



Faut-il parler du flot, ou du troupeau des voitures? Etant donnée le relatif bon fonctionnement de la circulation, je serais tenté de dire flot, si je n'avais jamais conduit sur Santa Monica boulevard à l'heure de pointe.




Image des petits vallonnements qui font par endroits onduler le tissu urbain.



Heureusement, toujours, à toute heure, de quoi nourrir le visiteur inopiné de la nuit.



S'installer à Los Angeles sans voiture équivaut à peu près à s'installer sur l'île d'un archipel océanien sans pirogue. 



C'est à se demander si les véritables habitants de LA ne sont pas les voitures.



Les immeubles de Westwood derrière les arbres du Rancho park (et des généralement très belles maisons de Motor avenue).



Une architecture souvent réduite au minimum habitable, pour détruire et reconstruire du neuf quelques années plus tard. Il est sans doute faux de dire qu'il n'y a rien d'ancien aux Etats-Unis, mais LA dégage parfois la même impression de nouveauté que dans le passé, comme s'il lui était impossible de vieillir. 



Les fameuses contre-allées, où se passent toutes les scènes glauques dans les films américains.



 Ces ruelles de derrière ont l'avantage de laisser un passage pour le camion-poubelle, qui n'a pas à se garer au milieu de la rue en réduisant la visibilité des voitures et en mettant les piétons en danger (je ne pense à aucun pays en particulier).



On est parfois tenté de croire que les seules fleurs de la ville sont des photos sur les bancs, quand elles ne sont pas remplacées par la publicité. Peu de squares, pas de ronds-points, pas de jardin du Luxembourg. Cependant, beaucoup d'herbe le long des trottoirs, de jolis jardinets dans les quartiers résidentiels, et les palmiers par milliers, qui donnent à LA un aspect étonnamment vert. 



Alors, elle n'est pas verte notre ville ? Avec les immeubles de Downtown au fond, c'est-à-dire à quelques miles et vingt minutes de freeway. 



Vue depuis Los Angeles vers Culver City, dont on voit la colline au fond. Le bâtiment en escaliers fait partie des studios de cinéma Sony.




Downtown LA poussant au-dessus des palmiers. Qui a dit que le mot jungle était mal choisi?



La jungle angélénienne, encore.



Vue sur la jungle depuis le haut de la butte d'Overland avenue (beaucoup de francophones savent où elle se trouve, allez savoir pourquoi).



Immeubles résidentiels, dont le ventre est rempli d'appartements à louer. Ils cachent les collines sur lesquelles furent plantées des lettres blanches et fameuses.



La lune sur la Cité des Anges.



Fresque décorant les murs du DMV de Culver City, représentant la vue fantastique que l'on a sur LA depuis les terrasses du Griffith Observatory. 




Et voilà. J'aurai l'occasion de vous montrer que c'est à peine une vision imaginaire, presque une photo. 



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